“J’ai vraiment cru que Thierry allait mourir”… Nicolas Gérout réagit à la fausse mort de son personnage – Un Si Grand Soleil

C’est le twist que personne n’avait vu venir dans Un si grand soleil : Thierry est bel et bien vivant ! Un rebondissement surprenant que Nicolas Gérout, son interprète, évoque au micro d’Allociné

Les rebondissements s’enchaînent mais ne se ressemblent pas dans Un si grand soleil !

Entre révélations inattendues, retournements de situation dignes des plus grandes séries à suspense ou encore fausses morts, les scénaristes du feuilleton quotidien de France 3 savent décidément tenir les téléspectateurs en haleine.

Il y a quelques semaines, Thierry (Nicolas Gérout), figure emblématique du commissariat de Montpellier, semblait avoir tragiquement trouvé la mort après une vive altercation avec Akim (Aïssam Medhem). Mais comme toujours dans Un si grand soleil, les apparences sont trompeuses.

En réalité, Thierry est bel et bien vivant ! Un retournement de situation inattendu qui devrait ravir les inconditionnels du programme.

Nicolas Gérout, l’interprète de Thierry, revient sur ce twist, les coulisses de cette séquence choc et sur l’évolution d’un personnage plus complexe qu’il n’y paraît.

Allociné : Cette année, les scénaristes ont choisi de creuser l’histoire de votre personnage en lui offrant une belle histoire d’amour. Avez-vous été surpris en découvrant que la femme que Thierry aimait était en réalité une meurtrière ?

Nicolas Gérout : Carrément ! La première arche amoureuse de Thierry et c’est une snipeuse… Ç’a aura été l’histoire d’amour peut-être la plus courte d’Un si grand soleil (rires). J’ai vraiment été surpris mais c’était aussi l’occasion de mettre en avant d’autres facettes de Thierry. J’attendais ça depuis quatre ans. On voulait vraiment montrer qu’il n’était pas raciste, ni bourrin, ni maladroit 24 heures sur 24. C’est aussi quelqu’un de totalement différent dans la vie intime.

Grâce à cette histoire avec Suzanne (Caroline Furioli), on a découvert un Thierry plus doux, plus humain, plus vulnérable aussi. Est-ce que ça vous a plu d’explorer cette facette de votre personnage, loin de son image de policier un peu rustre ?

Oui, j’attendais ça avec impatience. C’était vraiment intéressant à jouer. Je n’ai aucun souci à incarner un homme vulnérable. Au contraire, je trouve ça très touchant. J’étais très content de pouvoir montrer ça à l’écran.

Avec le recul, comment percevez-vous l’évolution de Thierry depuis ses débuts dans la série ?

Vraiment pas mal ! Même si les propos très virulents des premières années se sont un peu calmés, Thierry reste fidèle à lui-même. Il fait et dit toujours autant de conneries. Je pense que les scénaristes ont fini par écouter ce que j’avais envie d’apporter au personnage. Au départ, ils voulaient quelque chose de très brut, de très énervé et de très cash. Il n’y avait pas de place pour la légèreté. Mais avec le temps, on a réussi à intégrer un peu plus d’humour. C’est en tout cas ce qu’on commence à mettre en place avec le commissaire Becker. Je trouve ça chouette à jouer.

Thierry est actuellement au cœur d’une arche centrée sur le retour d’Akim (Aïssam Medhem). Après une violente altercation avec son ancien coéquipier, Thierry a reçu une balle et a trouvé la mort. Comment avez-vous vécu le tournage de cette scène ?

Chris Nahon, le réalisateur, m’a demandé de faire quelque chose qui n’était pas prévu dans le scénario. A un moment donné, Thierry se fait réanimer et je devais faire comme si je me prenais une décharge de défibrillation. C’était quelque chose que je n’avais jamais fait. J’ai adoré le challenge. J’étais comme un gamin, c’était vraiment hyper fun à faire.

On va finalement découvrir que Thierry n’est pas mort et qu’il a participé à la mission d’infiltration d’Akim. Étiez-vous au courant dès le départ de ce rebondissement ? Ou avez-vous cru un moment que c’était la fin pour votre personnage ?

J’ai vraiment cru que Thierry allait mourir (rires) mais on m’a quand même appelé pour me dire : “Il y a écrit “mort de Thierry” mais ne t’inquiète pas, tu ne meurs pas. C’est fake, c’est une mission d’infiltration“. J’imaginais bien qu’on m’aurait contacté si c’était une vraie mort définitive. Malgré tout, c’est quand même surprenant de lire ça dans les textes (rires). Les scénaristes sont allés super loin. Franchement, bravo à eux. J’ai rarement vu une intrigue aussi bien écrite.

Comment va réagir Thaïs (Lila Guiraud) en découvrant la vérité ?

Il n’y a pas vraiment de scène de réaction. En tout cas pas entre elle et Thierry. Thierry va finir par dire à Thaïs que si elle a été choisie pour assister à cette scène, c’est uniquement pour que ce soit crédible car elle est débutante.

Et les collègues de Thierry ?

C’est une scène collégiale lors de laquelle Thierry va se faire beaucoup chambrer.

Est-ce que cette histoire peut changer l’image que ses collègues ont de lui ? Lui permettre enfin de créer du lien ?

Je ne crois pas. Thierry reste fidèle à lui-même. Il va se vanter. C’est limite si ce n’est pas grâce à lui que la mission va réussir. On reste vraiment dans quelque chose de maladroit.

Lors des fausses obsèques de Thierry, on s’est rendu compte que Thierry n’avait finalement ni amis ni famille. Les scénaristes envisagent-ils de creuser l’histoire de votre personnage ?

Je ne sais pas, je n’ai pas vraiment d’infos à ce sujet. En revanche, j’aurais adoré que les scénaristes creusent davantage la relation fraternelle entre Thaïs et Thierry. On n’a eu que deux petites séquences avant que ça ne parte au conflit. J’ai trouvé ça dommage qu’il n’y ait pas eu plus de moments pour montrer que Thierry est capable de ressentir une vraie affection fraternelle pour quelqu’un.