“J’ai fait une crise d’angoisse” : Aurore Delplace raconte son expérience traumatisante dans une épreuve de Fort Boyard

INTERVIEW. Ce samedi 2 août, France 2 diffuse un nouvel épisode de Fort Boyard. Fan du jeu culte depuis l’enfance, Aurore Delplace y participe pour la première fois. Un rêve devenu réalité pour la comédienne de la série Un si grand soleil, qui s’est confiée à Télé-Loisirs sur cette expérience inoubliable.

Connue pour son rôle de Johanna Lemeur dans la série Un si grand soleil, Aurore Delplace participe ce samedi 2 août à Fort Boyard. Dans le cinquième épisode de la dernière saison présentée par Olivier Minne, la comédienne a accepté de se frotter aux épreuves du Père Fouras pour l’association Grégory Lemarchal, aux côtés de cinq autres candidats : la chanteuse Lucie Bernardoni et la présentatrice Karima Charni — qui ont participé à la saison 4 de la Star Academy avec Grégory Lemarchal —, le journaliste Jean-Baptiste Marteau, le footballeur Mickaël Landreau et le chef Norbert Tarayre. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, Aurore Delplace revient sur son aventure au sein du jeu culte de France 2.

Aurore Delplace a failli participer à Fort Boyard l’année dernière : “J’avais été trop déçue de ne pas pouvoir le faire”

Télé-Loisirs : Quelle a été votre réaction lorsqu’on vous a proposé de participer à Fort Boyard ?
Aurore Delplace : On me l’avait déjà proposé l’année dernière et j’avais été trop déçue de ne pas pouvoir le faire. Donc là, quand on me l’a proposé à nouveau, j’ai trouvé ça incroyable parce que je suis une fan depuis toute petite, j’avais même le jeu sur PC. Je devais avoir 14 ans, je jouais à ça et j’adorais ça. Je rêvais de le faire quand j’étais petite et je n’imaginais pas une seule seconde pouvoir le faire donc c’était trop chouette, c’était incroyable, c’était vraiment un rêve.

Pourquoi n’avez-vous pas pu y participer l’année dernière ?
C’était un problème de planning et d’organisation. Je n’avais pas pu faire garder mon fils, c’était trop compliqué de partir, et là ça s’est bien goupillé.

Votre fils, Aaron, âgé de 3 ans, sait-il que vous avez participé à l’émission ?
Non, il est encore trop petit. Je lui montrerai quand ça passera mais il ne se rend pas compte encore.

Et votre mari, Kevin Lévy ?
Oui et il a été hyper content pour moi. En fait, on est nés avec cette émission parce qu’on m’a dit qu’elle avait 36 ans et moi j’en ai 38 dans quelques jours. Ça fait partie de la télévision française, c’est un jeu qui est connu de tous les Français donc c’est génial de se dire qu’on participe à ça.

“J’ai pleuré” : Aurore Delplace raconte son moment de panique dans l’épreuve du Zoo de Fort Boyard

À quoi avez-vous pensé en franchissant la porte du Fort pour la première fois ?
C’est comme quand on rentre à Walt Disney. On voit comment le Fort est en vrai et on redevient des gamins, c’est vraiment comme un enfant qui rentre dans un monde parallèle, dans un monde féérique presque.

Quelle a été l’épreuve la plus difficile pour vous, physiquement ou mentalement ?
J’ai fait Le Zoo avec les insectes, le boa, le python, le crabe, le phasme… Je n’aurais pas pu faire les araignées et je l’avais bien précisé. J’avais dit que j’avais vraiment peur des insectes et des reptiles, mais j’avais dit que j’essaierais de passer au-dessus de ma peur, donc ils m’ont mis l’épreuve. Le but de Fort Boyard c’est de se surpasser donc j’ai dû me surpasser. J’ai pleuré, j’ai fait une crise d’angoisse, j’ai failli sortir, puis finalement je suis restée. Et qu’est-ce qu’on est fier de soi après ça ! Bizarrement, depuis, je suis passée au-dessus de cette phobie donc c’est très cool.

Vous tirez donc du positif de cette épreuve ?
Totalement. Même après cette épreuve, j’ai pris le gros crapaud dans les mains, j’ai pris le phasme… Je n’ai juste pas pu prendre le python, je crois qu’il a senti ma peur donc je ne pouvais pas le prendre. On me l’a ramené après, quand j’ai fait un autre jeu, et je l’ai vite fait porté. On a été jusqu’au bout de cette peur que j’avais et c’est chouette d’avoir pu passer au-dessus.

Vous êtes plutôt sportive. Est-ce que cela vous a aidée durant les épreuves ?
Oui, j’ai justement gagné une épreuve de souplesse, ça ne m’a rien coûté donc on a pu gagner une clé. Sinon pour le reste, je pense qu’ils nous font faire ce qui est le plus dur pour nous donc je n’ai pas vraiment eu d’épreuves sportives, sauf une où on devait tirer la corde et on a fait tomber un géant et ça, c’est génial. Mais je pense qu’ils nous font faire ce à quoi nous ne sommes pas habitués, ils ne vont pas vers la facilité parce que moi j’aurais adoré sauter à l’élastique, j’aurais adoré faire les choses un peu folles, et on m’a mis les insectes, mais c’est génial d’aller à contre-emploi comme dans la comédie.

Aurore Delplace confie son envie de participer une nouvelle fois à Fort Boyard avec son mari, Kevin Lévy

Avez-vous pu échanger un peu avec les personnages emblématiques du Fort, comme le Père Fouras, Passe-Partout ou Willy Rovelli ?
Oui, puisque Passe-Partout nous suit partout (rires). Il fait partie de l’émission depuis le début, il évolue avec elle et c’est fou. Il est toujours très sympa, il nous aide. Quand j’étais en larmes, tout le monde était bienveillant, les personnages emblématiques ont l’habitude des peurs des candidats donc ils sont là pour nous soutenir. C’est vraiment une belle équipe.

Appréhendez-vous de vous voir à l’écran ?
Je pense que mon moment de panique va beaucoup me faire rire parce que j’ai beaucoup bégayé. Et même quand je pleure ou que j’ai peur, je suis en train de rire. C’est ma personnalité, quand je pleure, je ris, et je pense que ça va être rigolo. Vidéo Gag n’existe plus, mais à tout moment je passe dans le bêtisier.

Participeriez-vous une nouvelle fois à l’émission, si on vous le proposait ?
J’accepterais dans la seconde. J’adorerais le faire avec Kevin, j’adorerais qu’on y soit tous les deux. S’il devait sauter à l’élastique, je crois qu’on se pisserait tous dessus parce qu’il va parler avec une voix très aiguë (rires).

Avez-vous des regrets concernant votre participation ?
Je n’ai aucun regret, juste une envie de recommencer et de pouvoir faire un truc extrême, sauter dans le vide, quelque chose comme ça. Mais je n’ai aucun regret, je me suis éclatée et je suis fière de ce moment au Zoo avec les insectes. J’en garde un super souvenir.