INTERVIEW. Françoise Lépine (Clémence dans Un si grand soleil) : “C’est très compliqué pour moi de travailler avec Chrystelle Labaude”

A la faveur d’une intrigue autour de Flore et de son amour de jeunesse toxique, un nouveau personnage a récemment fait son apparition dans Un si grand soleil. Il s’agit de Clémence, la mère de Flore, incarnée par Françoise Lépine. Présentation.

EN BREF

• Françoise Lépine a accepté avec enthousiasme le rôle de Clémence dans “Un si grand soleil”.
• Elle lève le voile pour Télé Star sur son arrivée dans le feuilleton de France 3.
• Elle nous parle également de ce qui va et pourrait arriver à son personnage.

Télé Star : comment avez-vous reçu la proposition d’incarner Clémence dans Un si grand soleil ?

Françoise Lépine : j’étais enchantée qu’on me sollicite alors j’ai dit oui sans me poser plus de questions. Mais quand je suis arrivée, j’ai pris la mesure du paquebot sur lequel je venais d’embarquer et j’ai mis quelques jours à comprendre comment manoeuvrer. Ensuite, il a fallu que je prenne le rythme. Celui d’une quotidienne n’a rien à voir avec ce que j’avais fait jusqu’ici au théâtre ou au cinéma. Mais ce qui m’a surprise c’est l’extrême bienveillance qui règne au sein des équipes. Ça met en confiance et c’est très agréable.

Aucun stress avant d’arriver ?

Avant, non ! Par contre, depuis, j’ai la pression parce que je suis un diesel et j’ai la trouille de faire perdre du temps aux équipes. La mécanique est tellement bien huilée que je m’en voudrais d’être source de retard. Mais maintenant, je suis davantage dans le plaisir et la reconnaissance. Je mesure ma chance d’être là.

Par quelle scène avez-vous démarré ?

C’était une scène de flashback qui se déroule 15 ans plus tôt. Clémence, mon personnage, s’engueule avec sa fille, Flore, à cause de son petit ami. Je reconnais qu’avoir eu Emmanuelle Bouaziz comme partenaire ce jour-là, c’était rassurant. Elle est hyper professionnelle, rapide, intelligente… Elle connait bien la série et sa gentillesse a permis que cette première journée se passe aussi bien que possible.

Françoise Lépine : “Je ne peux pas me permettre d’être spectatrice”

Aviez-vous déjà eu l’occasion de travailler avec Frédéric Van Den Driessche qui incarne Alain, le père de Flore ?

Non pourtant je connaissais du monde sur ce tournage mais pas lui. J’ai eu plaisir à recroiser Benoît d’Aubert, l’un des réalisateurs mais aussi Yvon Back (Clément), Chrystelle Labaude (Elisabeth), Nadia Fossier (Alix), Smadi Wolfman (Catherine), Ophélie Koering (Marie-Sophie)… Leur présence est aussi, pour moi, le gage de la qualité de cette série.

Comment Elisabeth va-t-elle accueillir Clémence ?

C’est très compliqué pour moi de travailler avec Chrystelle Labaude parce que je l’admire beaucoup. Mais quand on joue, je ne peux pas me permettre d’être spectatrice même si c’est tentant. C’est un bonheur d’avoir une partenaire comme elle. Elle maîtrise son personnage qui n’est pas toujours commode et qui défend son territoire avec passion. Quand Clémence débarque dans son périmètre, Elisabeth est vent debout. Ensuite, quand elle apprend que Clémence repart à Nice, elle se détend un peu.

Ce personnage va-t-il revenir ?

Oui et c’est là que la jalousie d’Elisabeth va pouvoir s’exprimer sournoisement. Elle va inviter Clémence pour l’amadouer. Elle se montre extrêmement gentille mais par derrière, elle acère ses griffes. Sans trop vous en dévoiler, Clémence qui est chirurgien cardiaque, va prochainement intégrer l’hôpital dans lequel travaille Alain. Comme elle n’est pas éminemment sympathique avec le personnel, elle ne va pas se faire que des amis. Elisabeth pourrait tirer un certain profit de la situation. Je vous laisse découvrir comment.

Les auteurs ont-ils déjà écrit la trajectoire amoureuse de Clémence ?

Il n’est pas impossible qu’elle croise la route de quelqu’un…