Nouveau Jour (M6) – Marion Aymé : “J’avais déjà passé des castings pour Demain nous appartient, Plus belle la vie, encore plus belle…”

INTERVIEW. Dans le feuilleton quotidien de M6, elle incarne Théa Maillol, la nièce de Louise Bartoli, jouée par Helena Noguerra. Pour la jeune comédienne, originaire de Valence, dans la Drôme, c’est un premier grand rôle.

Quel âge avez-vous Marion ? Comment avez-vous appris votre métier ? 

Marion Aymé : J’ai 24 ans. J’ai fait une école à Montpellier qui s’appelle Le Plateau, une formation d’acteurs face à la caméra qui dure trois ans. 

Vous arrivez dans ce feuilleton inédit, Nouveau jour, pour jouer l’un des rôles principaux. Que ressentez-vous ? 

De l’excitation, de la joie aussi. C’est le parcours rêvé pour n’importe quel comédien : faire une école, apprendre à jouer et décrocher un beau rôle à la sortie pour démarrer. 

De nombreuses fictions quotidiennes sont réalisées à Montpellier et dans les environs. Étiez-vous sensibilisée à ce genre de tournage ? 

Oui, j’avais déjà passé des castings pour Demain nous appartient, Plus belle la vie, encore plus belle et Ici tout commence. 

Alors, qui est Théa, votre personnage ? Pouvez-vous nous parler de sa part de mystère et d’ombre ? 

C’est la petite-fille de Lucien, le fondateur du Domaine Bartoli. Son rêve a toujours été de travailler dans cet hôtel de luxe. Elle est partie étudier l’hôtellerie à Paris, dans le dos de ses parents, en prétendant faire autre chose, car il y a une grosse fâcherie depuis des années entre sa mère, Audrey (jouée par Gabrielle Atger, ndlr), et sa tante, Louise (Helena Noguerra). Théa est sortie diplômée, major de sa promo. Elle est à fond dans le truc. Mais, pendant qu’elle se formait, son grand-père Lucien, de qui elle était très proche, a mystérieusement disparu en mer. Elle ne sait pas trop comment gérer la suite. Il lui avait promis une place au domaine, mais avec sa disparition et la mésentente entre sa mère et sa tante, c’est compliqué. Au culot, elle va pourtant décider de se présenter et essayer de décrocher une place à l’hôtel, en demandant à sa tante de lui donner sa chance. 

Comment se déroule son arrivée au domaine ? 

Disons… Ce n’est pas facile. (Rires) C’est un peu le vilain petit canard. Elle ne se sent pas franchement désirée. Sa tante va vraiment la faire démarrer tout en bas de l’échelle, mais Théa est déterminée. 

Ressentez-vous une sorte de pression sur vos épaules sachant que vous êtes le plus jeune rôle féminin de cette quotidienne ? Et comment le vivez-vous ? 

Il y a un peu de stress. Mais je suis bien cadrée, bien entourée avec ma famille, mes proches, l’équipe de production et les acteurs de la série. En plus, je joue quasiment à la maison. Je ne suis pas de Montpellier mais de Valence. Ce n’est pas très loin. J’ai ma vie, mes amis sur place. C’est forcément moins violent que si l’on m’avait envoyée en tournage à l’autre bout de la France, à Lille par exemple. (Rires) Le coup de coeur de Télé 7

Dans un format comme Nouveau jour, les scénaristes ont la possibilité de faire disparaître et réapparaître les personnages à tout moment. Avez-vous demandé dans votre contrat à ne pas « mourir » avant cinquante ou cent épisodes ? 

Non. Il n’y a pas de raison que Théa disparaisse aussi vite, mais c’est vrai que je n’ai pas beaucoup de moyens de pression. (Rires) Pas encore… 

Nouveau jour, à 20h35 sur M6