Habib Gino Guabintani (Plus belle la vie) : « Idriss va se rapprocher de Luna (…) avec Morgane ce n’est pas très clair »

Le commissariat du Mistral tient sa nouvelle recrue avec le passionné Idriss, incarné par Habib Gino Guabintani. Débarqué en début d’année dans Plus belle la vie pour une enquête menée aux côtés de Morgane, le policier remplace numériquement un Boher qui s’est mis sur la touche. Pour Toutelatele, le comédien a commenté ses premiers pas sur TF1.

Joshua Daguenet : On pensait profiter d’Idriss le temps d’une enquête menée aux côtés de Morgane. Il semblerait que le personnage s’installe au Mistral…

Habib Gino Guabintani : En effet, c’était l’idée au départ d’avoir un personnage qui rentre sur une intrigue forte et permettre au public à travers cette intrigue de commencer à la connaître. Dans celle-ci, Idriss s’est loué d’amitié avec la brigadière Tanguy [Jade Pradin, ndlr]. Ils ont dénoué une situation qui au départ les dépassait.

Aviez-vous envisagé dès le départ de devenir un personnage récurrent de Plus belle la vie ?

Cela s’est fait un peu par tâtonnement. Je n’ai pas eu beaucoup d’informations au départ. Nous avons été ravis de savoir que Idriss allait intégrer le Mistral et sympathiser avec les mistraliens. C’était bien aussi d’avoir un personnage qui soit formé par un autre département, un autre service. Au final, ça s’est fait de manière très fluide. Quand j’ai passé des essais, c’était pour une grosse intrigue, mais on m’a dit que si ça se passait bien, cela pouvait durer. Nous devions aussi attendre la réaction du public.

« Idriss est un fonceur, un gars du terrain »

Avec sa forte personnalité, Idriss est susceptible de bousculer quelques fortes personnalités au sein du commissariat (Patrick, Ariane, Boher quand il reviendra…). Quels vont être ses rapports avec ses nouveaux collègues ?

Idriss a sa forte personnalité, oui, mais il est profondément humain et déterminé. C’est un enquêteur acharné, il veut faire éclater la vérité coûte que coûte, quitte à bousculer un collègue. C’est un fonceur, un gars du terrain. Mais au commissariat, il fait une entrée beaucoup plus douce. Au Mistral, il sera très bien accueilli. C’est une valeur ajoutée.

La nuit d’amour vécue par Idriss et Morgane va-t-elle trouver une suite ?

Pour l’instant, il va y avoir un rapprochement avec Luna. Idriss sera assez présent. Mais entre lui et Morgane, ce n’est pas encore très clair. Rien n’est encore inscrit. Idriss est avant tout enquêteur et Morgane est très professionnelle. Elle a regretté cet écart car cela a remis beaucoup en question ses valeurs, ses principes.

En 20 ans d’existence, Plus belle la vie a vu passer beaucoup de policiers. De votre point de vue spectateur, avez-vous été spécialement marqué par l’un d’eux ?

Forcément, le personnage de Boher qui est une institution au commissariat. Et le personnage de Nebout. Leur relation sera intéressante. Pour Nebout comme pour Idriss, c’est le commissariat qui prime et je sens que leurs valeurs respectives vont coller. J’ai beaucoup bossé avec Jérôme Bertin [interprète de Patrick Nebout, ndlr], et on s’est rendus compte qu’il y avait une réelle complicité, notamment la scène d’intégration au Mistral quand Nebout présente Idriss. Cette scène s’est tournée naturellement. Côtoyer Samuel sera aussi intéressant car Idriss et lui sont deux jeunes recrues avec toutefois une belle expérience du terrain.

« Boher est une institution au commissariat »

Vous avez également joué dans la série américaine FBI : International, créée par le célèbre Dick Wolf. Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?

C’était une expérience incroyable. J’ai beaucoup vécu aux États-Unis où je me suis entrainé en tant que comédien. Mon premier job était pour FBI. C’était très carré, une très grosse production. Les Américains sont très à l’écoute, j’ai pu proposer une couleur spéciale pour mon personnage et j’en ai gardé un super souvenir. Commencer ma carrière à l’international m’a rassuré. J’apprends autant et énormément en tant que comédien dans Plus belle la vie, on a le temps de créer le personnage, de le voir évoluer et de le découvrir en profondeur. Le public et les comédiens qui tournent avec moi ont de suite cerné mon personnage car un travail en profondeur a été effectué, tant sur son passé que sur ses envies. Idriss a beaucoup de références américaines des années 90. On peut voir que c’est un félin, qu’il a une démarche particulière.

Où peut-on vous suivre parallèlement à Plus belle la vie ?

J’ai un projet théâtral sur une production américaine qui se fera à Paris. Ce sera dans un one shot avec des inspirations hollywoodiennes, notamment Dean Martin. J’ai aussi un projet de réalisation d’un court-métrage qui sera proposé en festival. Il traite de la musique et de la maladie. C’est plus profond et plus dramatique. Je joue un producteur de musique.