David Brécourt : “Je suis content que la production de Plus belle la vie, encore plus belle, ait pensé à moi “

INTERVIEW. Celui qui fut le séduisant Baptiste dans Sous le soleil, sur TF1, continue de faire des ravages au Mistral, où son idylle avec Blanche (Cécilia Hornus) réveille l’esprit de vengeance de sa rivale, Vanessa (Agathe de La Boulaye).

Hector, votre personnage, se trouve au coeur d’un triangle amoureux qui engendre des dommages collatéraux pour d’autres Mistraliens. Va-t-il subir longtemps cette situation, ou tout faire voler en éclats ? 

David Brécourt : C’est une intrigue très condensée et très amusante à jouer. Je passe d’une femme à l’autre, je découvre leur histoire. Il y a trente ans, Hector a été amoureux de sa belle-soeur, Vanessa ; il lui avait donné rendez-vous pour partir faire le tour du monde, mais elle n’était pas venue. Il va peut-être enfin savoir pourquoi… 

Hector vous ressemble-t-il ? 

Comme lui, je suis un garçon sympathique, droit dans ses bottes, solitaire et torturé sur le plan amoureux. En revanche, je n’ai pas son côté aventurier, je ne partirais pas tout seul faire le tour du monde pendant vingt ans. 

“Je suis content que la production de Plus belle la vie, encore plus belle, ait pensé à moi”

Allez-vous jouer les prolongations au Mistral, à l’issue de cette intrigue ? 

Je ne pense pas. Même si jouer dans cette équipe n’a été que du plaisir. TF1 se donne les moyens de faire de la qualité, et ça se ressent. 

Après Sous le soleil, vous vous êtes fait plus rare à la télé. Étiez-vous trop marqué par le rôle de Baptiste ? 

À l’époque, quand on faisait une série, on ne pouvait rien faire d’autre, on était dans un carcan. Heureusement, les temps ont changé. Aujourd’hui, c’est plus ouvert : les acteurs de Plus belle la vie arrivent à décrocher d’autres rôles. Après Sous le soleil, le théâtre est arrivé tout naturellement. J’avais commencé par la scène et je m’y suis replongé avec plaisir, avec Le Jeu de la vérité, de Philippe Lellouche. Je suis content que la production de Plus belle la vie, encore plus belle, ait pensé à moi : c’est bien plus plaisant de jouer dans une arche narrative si bien fournie pendant trois mois, que de faire une apparition ponctuelle dans un téléfilm. 

Fils du comédien Claude Brécourt, vous êtes le papa de quatre enfants. Une troisième génération d’acteurs est-elle annoncée ? 

Ma fille Salomé, l’une de mes jumelles de 27 ans, commence à tourner pas mal. Elle a joué dans un épisode de Carpe Diem, sur TF1. J’en suis très fier ! Je l’ai aussi mise en scène au théâtre dans Le Jeu de la vérité, où elle jouait avec Sam, le fils de Philippe Lellouche. La nouvelle génération a pris le relais, c’était très touchant. Mes deux autres filles ne se dirigent pas dans cette voie, quant à mon fils de 8 ans, il est encore trop tôt pour le dire ! 

Qu’avez-vous ressenti en franchissant le cap de la soixantaine, le 10 avril ? 

Avoir 60 ans m’ouvre des opportunités pour de nouveaux rôles. Ce métier est génial pour ça. Je suis un jeune sexagénaire ! (Rires) J’ai une vie très active : je dirige Les Théâtrales d’Èze (dans les Alpes-Maritimes, ndlr), un festival qui se déroule en août, avec une belle programmation et Pierre Arditi comme parrain cette année. Juste avant, je serai à Avignon avec mon seul-en-scène, En ce temps-là, l’amour. Et j’ai un autre projet de pièce pour janvier. Pas de proposition télévisée pour l’instant, mais je serais ravi de travailler de nouveau avec TF1. 

On peut dire que vous êtes un homme comblé, donc ? Le coup de coeur de Télé 7

Oui, j’ai une belle vie privée et artistique, de beaux enfants que j’aime, et je suis heureux. J’aime aussi mon métier et je suis fier de tout ce que j’ai fait. Ma fille aînée a 40 ans et, cet été, nous fêterons ensemble nos 100 ans !

Plus belle la vie, encore plus belle, à 13h50 sur TF1