“C’est un genre de chat Émilien” : le maître de midi plus fort que l’IA ? Les 12 Coups de midi

Le 29 mai sur TF1, Jean-Luc Reichmann a comparé Émilien à ChatGPT. Mais pour le maître de midi, l’IA ne rivalise pas avec la rigueur humaine : il en connaît aussi les limites.

Sur le plateau des 12 Coups de midi ce jeudi 29 mai, Jean-Luc Reichmann n’a pas caché son admiration. Face à un Émilien toujours aussi bluffant, le célèbre animateur a lâché dans un éclat de voix : “C’est un genre de ChatGPT, c’est un genre de chat Émilien. En beaucoup mieux !” Une formule amusée — mais pas si anodine. Car au-delà de la performance quotidienne du champion, cette comparaison inattendue a ouvert un débat passionnant sur les capacités de l’intelligence artificielle… et sur les limites de ses réponses face à celles, bien humaines, du maître de midi.

Interrogé sur sa propre relation avec les intelligences artificielles, Émilien ne s’est pas contenté d’un sourire. D’un ton posé, il a tenu à nuancer : “Ça dépend de ce qu’on veut en faire. Sur certains plans, sur certaines idées, ça peut être très intéressant. Mais l’intelligence artificielle, quand on va poser une question complexe, ne va pas dire qu’elle ne sait pas, mais va préférer inventer une réponse qui va être erronée.” Une critique lucide, sans animosité, qui fait mouche. Car là où certains voient dans l’IA une source inépuisable de connaissances, le jeune champion rappelle avec justesse une vérité trop souvent ignorée : savoir, ce n’est pas seulement répondre, c’est aussi reconnaître ses incertitudes.

Une intelligence naturelle face à l’intelligence artificielle

Depuis son arrivée dans l’émission, Émilien impressionne par l’étendue de ses connaissances, sa logique impeccable et une modestie rafraîchissante. Jour après jour, il cumule les bonnes réponses comme d’autres collectionnent les trophées, sans jamais se départir de sa rigueur. Alors, quand Jean-Luc Reichmann l’associe à ChatGPT, ce n’est pas pour l’étiqueter comme une machine, mais pour souligner sa rapidité d’analyse et son apparente infaillibilité. Pourtant, Émilien, lui, refuse l’analogie. Ce qu’il valorise, ce n’est pas la performance brute, mais la méthode. Et dans un monde de plus en plus prompt à déléguer le savoir à des algorithmes, son approche sonne presque comme un manifeste : “Il faut faire les choses correctement. Et c’est toujours la difficulté.” En clair, l’IA peut aider, oui. Mais elle ne remplace ni la curiosité, ni la prudence, ni l’esprit critique — ces qualités humaines qui font toute la richesse de son parcours dans l’émission. Alors non, Émilien n’est pas une IA. Il est bien mieux que ça comme le suggèrent Jean-Luc et l’adversaire du jour : il est un esprit libre, cultivé, exigeant. Et c’est précisément ce qui fait de lui un maître. Avec ou sans code source.