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Ici tout commence

“Parler de choses graves avec grâce”: Frédéric Diefenthal attendu au Festival des mots ce lundi à Biot

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Présent en juin dernier au Festival de télévision Monaco, Frédéric Diefenthal sera de retour sur la Côte, à Biot ce lundi 7 août, pour une lecture dans le cadre du Festival des mots.

Au début de l’été au Festival de télévision Monaco 2023, il est venu évoquer la série dont il est une des têtes d’affiche, “Ici tout commence”, sur TF1. Frédéric Diefenthal sera de retour dans la région lundi, à Biot, pour une lecture intitulée “Mon aventure avec les mots”. Un florilège de textes choisis au gré de ses lectures. Embarquement immédiat à bord non pas d’un “Taxi”, mais de son bateau d’aventures au long cours…

Venir sur la Côte d’Azur, cela représente quoi pour vous?

L’image qui me revient, c’est celle du train de nuit. J’ai encore en mémoire la voix de l’employé de la SNCF nous réveillant pour annoncer “Juan-les-Pins, trois minutes d’arrêt” avec son accent ensoleillé. Des mots magiques pour le Saint-Mandéen que j’étais! On y allait parce que ma grand-mère avait une filleule à Villeneuve-Loubet. Et ma mère avait vécu sur la Côte d’Azur. J’y ai beaucoup hanté les plages, et plus tard les boîtes de nuit, le Blitz, le Jimmys’.

Votre grand-mère, qui vous soutenait de façon inconditionnelle?

Elle m’a toujours soutenu dans tout ce que j’entreprenais. L’immobilité, pour moi, ne s’envisage que choisie, pour mieux avancer. J’ai arrêté l’école très jeune et eu un cursus d’apprentissage entre pâtisserie, cuisine et coiffure… je me suis longtemps cherché. Surtout entre douze et quatorze ans. J’ai grandi dans un endroit où l’environnement était en partie hostile. Mais quoi qu’il arrive, il fallait avancer, aller à la rencontre des autres pour mieux se rencontrer soi-même. Et le fait que ma grand-mère, Marie-Jeanne, ait cette confiance-là en moi, ça a été un moteur.

C’est ce qui vous a sauvé?

Oui, car j’étais une erreur, un dommage collatéral. Comme dans la plupart des familles, il y avait des non-dits, des secrets et, à l’adolescence, ça peut être un électrochoc terrible. Quand on perd ses repères, on bascule en mode instinct de survie, et on ne veut pas décevoir non plus. Alors on comble soi-même ses manques affectifs et intellectuels. Et la vie aussi se charge de vous donner des limites.

Où en êtes-vous aujourd’hui?

Je n’en suis plus là. À un moment donné, c’est à vous de transmettre. En incarnant l’art du travail bien fait, le fait de tenir ses promesses.

Certains écrits, livres ou poèmes, vous ont-ils permis de grandir également?

Il y a eu la rencontre très jeune avec Boris Vian, Baudelaire, Rimbaud. On n’avait pas trop accès, sauf si on était issu d’une famille ultra-intello, à la littérature contemporaine étrangère. Ma mère, qui avait pourtant été bibliothécaire, ne m’a pas transmis de livres. Sinon j’ai eu un choc avec ce titre qui a marqué toute une génération au début des années 1980: “Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée”. C’est une connerie, de dire que c’était mieux avant. Il n’y a rien de nouveau, on en parlait moins, c’est tout. Je suis de la génération des mouvements punks, de la naissance du rap. J’ai vu l’éclosion des villes nouvelles à Marne-la-Vallée, entre 1979 et 1982. Tous ceux qui sont nés entre 1965 et 1975 comme moi, sont vraiment entre deux mondes, celui d’hier et d’aujourd’hui. Et de demain… puisqu’on continue à faire des enfants, moi j’en ai trois de dix-neuf, quatorze et cinq ans.

Parlez-nous des textes que vous allez lire au public biotois…

Je parlerai de choses qui me tiennent à cœur, liées à l’enfant que je continue d’être, toujours en quête de quelque chose. Par le prisme de textes qui peuvent résonner dans la tête et le cœur de beaucoup de gens. J’aime le mélange des genres, je ne suis pas un érudit mais un curieux. Aussi intéressé par une interview de Quentin Dupieux que par le roman “Chagrin d’école” de Daniel Pennac. Ou les univers de Paul Auster, de Marguerite Duras… Je parlerai aussi, avec le livre de Noémie Sylberg, de l’amour et de la mort. Car le mieux, quand on parle de choses graves, c’est de les traiter avec grâce.

D’autres projets?

La quatrième saison d’”Ici tout commence” devrait être un grand cru. J’ai un thriller en préparation pour France télévision aussi, ainsi que la suite de la série les “Bracelets rouges” et des projets au cinéma…

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