Demain nous appartient : accusé d’agression sexuelle, Atmen Kelif (Bilel Beddiar) relaxé par la justice

Atmen Kelif, l’interprète de Bilel Beddiar dans Demain nous appartient, était accusé d’agression sexuelle. Il a été relaxé par la justice.

Selon les informations de nos confrères du quotidien régional Midi Libre, Atmen Kelif, l’interprète de Bilel Beddiar, le père de Noor (Sahelle de Figueiredo) et Soraya (Kenza Saïb-Couton) dans Demain nous appartient sur TF1 était soupçonné par une étudiante en psychologie de 20 ans d’agression sexuelle. Les faits se seraient déroulés dans la soirée du 18 août 2020 alors qu’elle se trouvait à la terrasse d’un bar de Sète avec Sahelle de Figueiredo et une autre amie. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Montpellier quelques jours après le dépôt d’une plainte.

Deux versions différentes
“On n’a pas parlé au bar, il m’a fait des compliments déplacés, j’étais embarrassée”, a raconté la plaignante qui a croisé Atmen Kelif à la sortie des toilettes : “J’étais surprise de le voir devant moi, je n’ai pas compris ce qu’il se passait. Il voulait me faire un câlin, il m’a prise et coincée contre le mur, il m’a embrassée en essayant de mettre la langue, j’étais tétanisée”. Après les “excuses” de l’acteur “en pleurs”, elle aurait suivi Atmen Kelif et ses amis dans leur chambre d’hôtel. “J’étais en état de choc”, a indiqué l’accusatrice. Selon Atmen Kelif, “une conversation amicale”, s’était engagée lorsque l’étudiante commandait un verre au bar. Il nie l’avoir suivie aux toilettes. Pour lui, “le moment était magique”. En garde à vue, il confirme “avoir tenté un smack léger”, “un baiser volé” mais “j’ai senti un embarras, le charme n’a pas opéré”.

Atmen Kelif relaxé
Âgé de 54 ans, l’ancien comédien de Demain nous appartient, était jugé par le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi 23 novembre. Toujours selon nos confrères de Midi Libre, il a été relaxé par la justice. Si le procureur de la République avait requis trois mois de prison ferme, les juges “avaient cru la manière dont la partie civile avait vécu les choses mais le prévenu n’avait pas l’intention de l’agresser sexuellement”.